Tout public
à partir de 10 ans
Une adaptation en opéra et théâtre d’objet du roman de Mary Shelley
Victor Frankenstein est un scientifique passionné, un être pugnace, un acharné, un illuminé qui fonce tête baissée dans son obsession: découvrir le mystère de la vie, afin de pouvoir ensuite la «donner», ex utero. Quête par essence sulfureuse, en rupture avec les lois naturelles, qui ne peut se suivre qu’avec risque et péril. Mais la tentation est grande. Victor Frankenstein, génie éclairé incompris ou Prométhée mégalomane? Bien malin qui pourrait trancher. Victor, déterminé, empli d’abnégation, ira, jusqu’au bout: il parviendra à raviver un cadavre, forçant l’admiration de certains, éveillant l’horreur des autres.
D’évidence, Frankenstein reste aussi un petit garçon révolté contre la mort. Un petit garçon qui a fait une grosse bêtise. Il a façonné une créature, lui a donné vie, puis l’a abandonnée. Il n’a pas su lui offrir ce que lui-même refusait de perdre sans le retrouver un jour: l’amour filial. On la connaît tous la sonorité sororale qui entache les mots «amour» et «mort». Elle n’augure ici rien de bon.
Sa créature victime d’elle-même, miroir déformant de son créateur (mais de nous aussi), arrachée au néant, rejetée par tous, en premier lieu par son créateur, n’est que souffrance, tristesse, incompréhension. Accablée de toutes parts,l’innommable créature, en viendra à commettre l’irréparable, à passer de victime à bourreau, circulant de l’amertume à la colère,pour endosser le vocable d’assassin.
La tragédie n’a plus qu’à se dérouler, la tempête se déchainer, les rancœurs se confronter.
Comédiens / Cyril Briant, Marie Delhaye et Karine Birgé (en alternance)
Chant / Lisa Willems, Julie Mossay, Pauline Claes et Sarah Théry (en alternance)
Piano / Christia Hudziy
Régie / Karl Descarreaux et Dimitri Joukovsky (en alternance)
Mise en scène / Karine Birgé
Dramaturgie / Félicie Artaud et Robin Birgé
Création sonore / Guillaume Istace
Création lumière et coordination technique / Dimitri Joukovsky
Collaboration technique / Karl Descarreaux
Scénographie / Claire Farah
Confection costumes / Camille De Veaux de Sancy
Constructions / Sébastien Boucherit, Claire Farah, Joachim Jannin et le Théâtre de Liège
Illustrations et graphisme / Antoine Blanquart
Production / Élodie Beauchet, Camille Grange, Cécile Maissin
"Une pièce subtile, d’une sobre précision et d’une beauté spectrale, ce Frankenstein joue diablement avec le feu »
Le Soir
« Un mélange de théâtre d’objet et d’opéra de toute beauté, d’une extrême précision, entre clair-obscur, chants de consolation, de supplique ou de prière… »
La Libre Belgique.
« Drôle, attendrissant et philosophique »
« Un sentiment de perfection musicale »
Crescendo
« Les objets s’éveillent à la vie »
Musique 3
« Extrêmement touchant […] On suit passionnément l’histoire »
La Libre Belgique
« Rythmé, conjurant intelligemment humour et déchirement »
Le Vif l’Express
Une production de la Compagnie Karyatides.
En coproduction avec La Monnaie/De Munt (Bruxelles- BE), Le Théâtre de Liège (Liège-BE), Le Festival Mondial des Théâtres de Marionnettes (Charleville-Mézières-FR), Le Sablier - Pôle des Arts de la Marionnette en Normandie (Ifs-FR), Le Trident – Scène nationale de Cherbourg (Cherbourg-FR), le Centre culturel de Dinant (Dinant-BE), le Théâtre La montagne magique (Bruxelles-BE), Pierre de Lune (Bruxelles-BE), et La Coop asbl.
Avec le soutien de La Roseraie (Bruxelles-BE), Shelterprod, Taxshelter.be, ING et du Tax-Shelter du gouvernement fédéral belge.
Réalisé avec l’aide du Ministère de la Fédération Wallonie Bruxelles – Service du Théâtre.
Tout public
à partir de 10 ans
Une adaptation en opéra et théâtre d’objet du roman de Mary Shelley
Victor Frankenstein est un scientifique passionné, un être pugnace, un acharné, un illuminé qui fonce tête baissée dans son obsession: découvrir le mystère de la vie, afin de pouvoir ensuite la «donner», ex utero. Quête par essence sulfureuse, en rupture avec les lois naturelles, qui ne peut se suivre qu’avec risque et péril. Mais la tentation est grande. Victor Frankenstein, génie éclairé incompris ou Prométhée mégalomane? Bien malin qui pourrait trancher. Victor, déterminé, empli d’abnégation, ira, jusqu’au bout: il parviendra à raviver un cadavre, forçant l’admiration de certains, éveillant l’horreur des autres.
D’évidence, Frankenstein reste aussi un petit garçon révolté contre la mort. Un petit garçon qui a fait une grosse bêtise. Il a façonné une créature, lui a donné vie, puis l’a abandonnée. Il n’a pas su lui offrir ce que lui-même refusait de perdre sans le retrouver un jour: l’amour filial. On la connaît tous la sonorité sororale qui entache les mots «amour» et «mort». Elle n’augure ici rien de bon.
Sa créature victime d’elle-même, miroir déformant de son créateur (mais de nous aussi),arrachée au néant, rejetée par tous, en premier lieu par son créateur, n’est que souffrance, tristesse, incompréhension. Accablée de toutes parts,l’innommable créature, en viendra à commettre l’irréparable, à passer de victime à bourreau, circulant de l’amertume à la colère,pour endosser le vocable d’assassin.
La tragédie n’a plus qu’à se dérouler, la tempête se déchainer, les rancœurs se confronter.
Jeu / Cyril Briant, Marie Delhaye et Karine Birgé (en alternance)
Chant / Lisa Willems, Julie Mossay, Pauline Claes et Sarah Théry (en alternance)
Piano / Christia Hudziy
Mise en scène / Karine Birgé
Dramaturgie / Félicie Artaud et Robin Birgé
Création sonore / Guillaume Istace
Création lumière et coordination technique / Dimitri Joukovsky
Collaboration technique / Karl Descarreaux
Scénographie et costumes / Claire Farah
Confection costumes / Camille De Veaux de Sancy
Constructions / Sébastien Boucherit, Claire Farah, Joachim Jannin et le Théâtre de Liège
Peinture / Eugénie Obolensky
Régie / Karl Descarreaux et Dimitri Joukovsky (en alternance)
Illustrations et graphisme / Antoine Blanquart
Production / Élodie Beauchet / Camille Grange / Cécile Maissin