Une étroite planche suspendue au-dessus du vide.
Des hommes la traversent, courant vers la lune, objet de leur désir. Mais le chemin est plein de dangers, et nos hommes sont fragiles.
Silhouettes d’aluminium brillant dans le néant, hommes aux prises avec leur destin. Nous les manipulons à quatre mains, démiurges amusés de ce monde cruel.
Le Destin est un spectacle visuel, entre arts plastiques et marionnette. Il se veut universel, sans souci des frontières et des âges...
Durée : 50 minutes
Tout public à partir de 5 ans
Dans le cadre de ses «squattages poétiques» la Compagnie Gare Centrale, en collaboration avec Théâtre & Publics, accompagnait de jeunes créateurs dans leur recherche artistique.
Le Destin est né de cette rencontre avec Agnès Limbos.
De et par Karine Birgé et Marie Delhaye
Mise en scène : Agnès Limbos
Composition musicale : Vincent Cahay
Création lumière : Nathalie Borlée
Regard rythmique sur la mise en scène : Bernard Massuir
Accompagnement technique, constructions et affiche:
Antoine Blanquart
Conseils artistiques: Françoise Colpé
Et la voix de Julie Mossay
Merci à Françoise Bloch, Anne-Marie Loop
et Marie-Kateline Rutten
Régie: Karl Descarreaux et Dimitri Joukovsky (en alternance)
Le spectacle a été sélectionné au Prix Grünschnabel,
Prix argovien du jeune théâtre de marionnettes / Figura Theaterfestival 2012
photo: Mélanie Rutten
« Juste reflet de la vie, de la lune et de la nuit .[...]Une cabane construite en pleine forêt devient un castelet pour la quête de l’inaccessible étoile à la lueur des lampions.[...] Des poupées qui pourraient être signées Giacometti se succèdent, s’engluent puis soudain obtiennent gain de cause et renvoient la nuit dans ses sombres quartiers... »
L.B, La Libre Belgique 21/08/08
« Que de vaines tentatives, que de chutes...Tout est toujours à recommencer, notre destin ressemble à celui de Sisyphe. Mais chut... Ce spectacle-là ne se raconte pas : c’est un bonheur de recevoir sous les paupières cette bouffée de poésie imaginée et remarquablement « manipulée » par Karine Birgé et Marie Delhaye. »
Ph.M, Le Ligueur, 17/09/08